salarié « cas contact » : que faire ?
Que doit faire le salarié qui a été en contact avec une personne malade de la Covid-19 ? | |
Si le salarié est déjà vacciné contre le Covid-19 : | Si le schéma vaccinal est complet et s’il n’est pas immunodéprimé, il n’y a pas d’obligation d’isolement.
Cependant, il doit respecter certaines règles sanitaires pour briser les chaînes de transmission de la Covid-19 :
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Si le salarié n’est pas vacciné contre le Covid-19 ou s’il est immuno-déprimé : | Si son schéma vaccinal est incomplet ou s’il est immunodéprimé, il doit réaliser immédiatement un test de dépistage :
Si l’isolement à domicile n’est pas possible, une solution d’hébergement peut être proposée par la cellule territoriale d’appui à l’isolement (CTAI). Cette solution est à privilégier pour les personnes contact avec une immunodépression grave. Un second test est réalisé en fin d’isolement (7 jours après le début de l’isolement ou 17 jours en cas d’impossibilité de s’isoler du malade). Si ce test est négatif, l’isolement peut être levé. Si ce test n’est pas réalisé, l’isolement est prolongé de 7 jours supplémentaires (sauf pour les enfants de moins de 6 ans). |
Télétravail ou arrêt de travail
Pour respecter les recommandations sanitaires et lorsque la situation professionnelle le permet, la possibilité de travailler à distance doit être envisagée pendant la durée de l’isolement.
Si votre salarié ne peut pas télétravailler, alors un arrêt de travail doit être demandé par celui-ci. Les personnes identifiées comme cas contact à risque peuvent demander un arrêt de travail en ligne sur le site declare.ameli.fr.
Le salarié peut bénéficier d’un arrêt de 7 jours débutant à la date à laquelle l’Assurance Maladie l’a informé qu’il est cas contact (ou à partir de la date d’exposition indiquée par l’application TousAntiCovid).
Si le salarié s’est isolé avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours. Si les résultats du test ne sont pas connus à la fin de l’arrêt initial, le salarié peut demander une prolongation de l’arrêt dans la limite de 7 jours supplémentaires.
À noter : avant de procéder au versement des indemnités journalières, l’Assurance Maladie vérifiera que le salarié est bien connu en tant que cas contact à risque. En cas d’accord, une attestation d’isolement valant arrêt de travail dérogatoire lui sera adressée, et devra être présentée à l’employeur.
ANNEXE : DEFINITIONS DE « PERSONNE CONTACT »
La définition de personne contact a évolué et distingue 3 types de personne contact :
Type de personne contact | Qui ? | Comment ? |
A risque élevé | Il s’agit de toute personne n’ayant pas reçu un schéma complet de vaccination ou depuis moins de 7 jours (Pfizer, Moderna et AstraZeneca) ou moins de 4 semaines (Jansen) ou atteinte d’une immunodépression grave, c’est–à–dire présentant une affection la rendant éligible à une 3e dose de vaccination
Et |
· ayant eu un contact direct avec la personne positive (ou probablement positive) à la Covid-19, en face-à-face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (exemple : conversation, repas, contact physique) ;
· ayant donné ou reçu des actes d’hygiène ou de soins à la personne positive (ou probablement positive) à la Covid-19 ; · ayant partagé un espace intérieur (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel, salle de restaurant…) pendant au moins 15 minutes consécutives ou cumulées sur 24h avec la personne positive (ou probablement positive) ou étant resté en face-à-face avec elle durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement. |
A risque modéré | Il s’agit de toute personne sans immunodépression grave ayant reçu un schéma complet de vaccination depuis au moins 7 jours (Pfizer, Moderna et Astra Zeneca) ou au moins 4 semaines (Jansen)
Et |
· ayant eu un contact direct avec la personne positive (ou probablement positive) à la Covid-19, en face-à-face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (exemple : conversation, repas, contact physique) ;
· ayant donné ou reçu des actes d’hygiène ou de soins à la personne positive (ou probablement positive) à la Covid-19, ou ; · ayant partagé un espace intérieur (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel, salle de restaurant…) pendant au moins 15 minutes consécutives ou cumulées sur 24h avec la personne positive (ou probablement positive) ou étant resté en face-à-face avec elle durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement. |
A risque négligeable | Il s’agit de toute personne ayant un antécédent d’infection par la Covid-19 confirmé par un test de dépistage datant de moins de 2 mois ; et toutes les autres situations de contact non décrites précédemment. |
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